samedi 2 janvier 2010

Jeudi 31 décembre, dès 10h : Manifestation près du Musée du Caire

La police bloque les hôtels.
L’info vient de tomber, on se disperse, on sème la flicaille au pas de course, on change d’hôtel, on s’en va rejoindre la manif …

Afin de dénoncer le blocage de la marche, le siège et le blocus de la bande de Gaza, une marche au Caire était prévue.

L’idée était de partir du Musée d’archéologie et de marcher ensemble, le plus loin possible. En à peine quelques centaines de mètres, le convoi de +- 300 personnes est encerclé par un cordon de police.

Début violent : les CRS divisent et fractionnent les manifestants afin de les comprimer sur le trottoir et de les obliger à quitter la rue, pour ne pas entraver la circulation. Les coups volent, les personnes aux premières lignes sont empoignées, frappées, poussées, jetées. Certains policiers en civil s’en donnent à cœur joie. Les femmes arabes en sont les premières victimes. Des appareils photos et caméras sont également arrachés. La manifestation se poursuivra dans le calme.

La police ferme la station de métro toute proche et interdit aux égyptiens de trainer aux alentours. Coups de klaxons, …

Drapeaux, slogans, accordéons, danses et chants.
"Freedom for the palestinian people", "Free Gaza", "Resistance", "Boycott
Israël", ...
Un meeting s’improvise. Plusieurs représentants de différentes délégations vont se succéder et se passer la parole: Suisse, Canada, Italie, Afrique du Sud, Barhein, Inde, Ecosse, France, … Les discours expriment nos revendications et notre détermination à poursuivre la résistance de manière commune. Les messages de paix sont partagés. Madame Epstein et Monseigneur Gaillot font partie des manifestants.

Après en avoir interdit toute sortie pendant plusieurs heures, il est autorisé de quitter la manifestation … Vers 14h30, nous décidons de sortir nous désaltérer. Nous serons alors pistés par un policier en civil, peu discret, qui finira par s’installer à notre table et qui devra, le pauvre, patienter le temps que son supérieur lui accorde le droit de rejoindre sa famille …




Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire