mardi 7 septembre 2010

Some insights into the daily life of Palestinians in Gaza in August 2010

Gaza moments by Anne P (activist friend in Palestine)


Dear all,
I just came back from Gaza and wanted to share with you a video I have put together in order to convey a message: let us not forget Gaza in our words and actions.

I could participate to only one demonstration against the buffer zone (I included a tiny part of it in the video), half of the people were young brave Palestinian women. I was very impressed., they were really happy to have 10 internationals with them that day- apparently a record. Contrary to the demos in the West Bank to which I have become accustomed to, I felt powerlessness walking in the buffer zone which became a desolated area and where this is not one tree which can help to protect you. You do not see the soldiers, they are hidden in their military towers. The Palestinians started to move some barb wire. The soldiers did shoot, but the Palestinians went back and continue. I felt really impressed by their determination, These demonstrations are occurring every week and we barely hear about them. So I wanted to share, and if you want to see the whole video of the demo please let me know...

By the way, the ISM team told me that they are really short of people (only 4 to cover the whole Gaza)...now it is really easier to enter through Rafah, so I hope more people will go.

Anne P./Activestills

vendredi 3 septembre 2010

Ici travaillent des espions israéliens

http://www.monde-diplomatique.fr/2010/09/HAGER/19642

Une station d’écoute dans le Néguev
Ici travaillent des espions israéliens

Au nom de la lutte contre le terrorisme, nombre de pays ont déployé des systèmes d’écoute, en dehors de tout contrôle judiciaire. Le réseau Echelon, le plus célèbre d’entre eux, associe notamment les Etats-Unis et le Royaume-Uni. Ignorée jusqu’ici, la base israélienne d’Ourim est l’une des plus grosses stations d’espionnage du monde.

                                                                                                                               Par Nicky Hager

A une trentaine de kilomètres de la prison de Beer-Sheva — où les passagers de la « flottille pour Gaza » furent brièvement détenus après l’assaut sanglant du 31 mai dernier —, en direction de la bande de Gaza, se trouve l’installation d’espionnage la plus importante d’Israël. Cette base, jamais dévoilée jusqu’ici, est constituée de lignes d’antennes satellites interceptant en secret appels téléphoniques, courriers électroniques et autres types de communications émis du Proche-Orient, d’Europe, d’Afrique et d’Asie.

La puissance d’Israël dans la région est souvent associée à ses forces armées, à son arsenal nucléaire et à ses services d’action clandestine (Mossad). Mais ses capacités de collecte électronique d’informations paraissent tout aussi importantes, qu’il s’agisse de surveiller gouvernements, organisations internationales, sociétés étrangères, organisations politiques et individus. Le travail d’espionnage s’effectue majoritairement depuis cette installation située aux abords du désert du Néguev, à environ deux kilomètres au nord du kibboutz d’Ourim. Nos informateurs ont travaillé dans le milieu du renseignement israélien, et connaissent cette base de première main. Ils décrivent des lignes d’antennes satellitaires de tailles variées et, de part et d’autre de la route 2 333 qui conduit à la base, des bâtiments et des baraquements. De hauts grillages, des barrières et des chiens protègent le domaine. Comme chacun peut le constater sur Internet, les images satellites de ce lieu ne sont pas brouillées. L’œil averti y distingue sans peine tous les éléments caractéristiques d’un poste de surveillance électronique. Un grand cercle dans les champs indique l’emplacement d’une antenne de recherche de direction (HF/DF), destinée à l’observation maritime.

La base d’Ourim fut établie il y a des décennies afin de surveiller les communications internationales transitant par le réseau satellitaire Intelsat, relais téléphonique majeur entre différents pays. Son activité s’étendit aux liaisons maritimes (Inmarsat), puis grossit rapidement (...)

Retrouvez la version intégrale de cet article dans Le Monde diplomatique de septembre 2010 actuellement en kiosques.

Nicky Hager.